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Législation sur les stages pour les étudiants en France

Libérez votre potentiel à l'étranger : Un guide complet pour saisir les opportunités

Vous êtes étudiant ou jeune diplômé et vous souhaitez acquérir une expérience professionnelle en France ? Il peut être difficile de s’y retrouver dans les dernières réglementations en matière de stages et de trouver les meilleures opportunités. Laissez Piktalentest votre guide pour libérer le potentiel des stages grâce à des informations actualisées et des opportunités sur mesure.

Que vous soyez de nationalité française ou étrangère, il est essentiel de comprendre et de respecter la réglementation des stages conformément au droit du travail français. Toutefois, les réglementations spécifiques peuvent varier en fonction de votre nationalité, que vous soyez un citoyen de l’UE ou un citoyen d’un pays tiers. Restez informé pour que votre stage se déroule dans les meilleures conditions.

Citoyens de l'UE

En France, les stages sont principalement régis par le Code de l’éducation et le Code du travail. Ces codes détaillent les droits et les responsabilités des stagiaires, de leurs employeurs et de leurs établissements d’enseignement. Le code de l’éducation, notamment les articles L. 124-1 à L. 124-20, fixe le cadre des stages dans le cadre d’un cursus d’études.

Droits des stagiaires :

  • Rémunération : Conformément au code du travail français (article D. 124-6), les stages d’une durée supérieure à deux mois au cours d’une même année scolaire doivent donner lieu à une rémunération. A partir de 2023, la rémunération minimale des stagiaires s’élève à environ 3,90 euros de l’heure, soit 15 % du taux horaire maximum du plafond de la sécurité sociale.

  • Heures de travail : Les stagiaires sont limités à la limite légale fixée pour les salariés, soit 35 heures par semaine.

  • Congés et vacances : Les stagiaires ont droit à un jour de congé par mois de stage, en plus des congés des jours fériés.

  • Durée du stage : L’article L124-6 du code du travail français stipule qu’un stage ne peut excéder six mois au sein d’un même organisme, qu’il soit continu ou réparti sur l’année.

Responsabilités des employeurs et des établissements d’enseignement :

  • Convention de stage : Cette convention tripartite, impliquant l’établissement d’enseignement, l’employeur et le stagiaire, est essentielle. Il décrit les objectifs, les tâches, la durée et la rémunération du stage.

  • Supervision : L’établissement d’enseignement et l’employeur sont tenus de désigner un mentor ou un tuteur pour suivre les progrès et l’expérience du stagiaire.

  • Quota maximum de stagiaires : Le code du travail français (article L. 124-7) fixe une limite au nombre de stagiaires qu’une entreprise peut accueillir simultanément, en fonction du nombre de ses salariés, afin d’éviter l’abus de stages.

Pour les citoyens de l’UE, le principe de libre circulation est applicable, ce qui leur permet d’effectuer des stages en France sans permis de travail. Cependant, ils doivent suivre les mêmes règles et règlements que les ressortissants français, y compris la possession d’une « Convention de stage ». En outre, pour la couverture médicale, les citoyens de l’UE doivent demander une carte européenne d’assurance maladie (CEAM) dans leur pays d’origine avant de commencer leur stage. Cela garantit la couverture de tous les soins de santé nécessaires pendant leur séjour en France.

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2023 Mise à jour sur les stages en France :

  • Organisation d’accueil : Les stages peuvent être effectués dans des organisations du secteur privé (entreprises, associations) ou du secteur public. Les étudiants étrangers, quelle que soit leur nationalité, peuvent également participer à des stages mais doivent rester en situation régulière en France.

  • Conditions autorisées et interdites : Les stages ont pour but d’aider les étudiants à acquérir des compétences professionnelles en rapport avec leur formation. Ils ne peuvent pas être utilisés pour remplacer des employés ou effectuer des tâches correspondant à un poste permanent.

  • Nombre de stagiaires autorisés : Les entreprises de moins de 20 salariés peuvent accueillir un maximum de 3 stagiaires simultanément. Pour les organisations comptant au moins 20 employés, le nombre de stagiaires au cours d’une semaine civile ne peut excéder 15 % du personnel.

  • Convention de stage : Cette convention, signée par toutes les parties concernées, précise les compétences à développer, la durée de la formation et d’autres détails essentiels.

  • Durée maximale : La durée du stage est plafonnée à 6 mois par organisme d’accueil et par année universitaire. Cette période est calculée en fonction de la présence effective du stagiaire dans l’organisation.

  • Délai de carence : Les employeurs doivent respecter une période d’attente entre deux stages, qui correspond à 1/3 de la durée du stage précédent.

  • Rémunération : Si la rémunération horaire est inférieure à 4,05 euros, le stagiaire est exonéré de cotisations de sécurité sociale.

  • Tutorat : Un tuteur doit être désigné pour guider le stagiaire tout au long de son stage et veiller à ce que les objectifs pédagogiques soient atteints.

  • Sanctions : Le non-respect des règles relatives aux stages peut entraîner une amende administrative pouvant aller jusqu’à 2 000 euros par stagiaire. Ce montant peut être porté à 4 000 euros en cas d’infractions répétées au cours d’une année.

Étapes essentielles pour les stagiaires de l’UE : Votre arrivée en France

  1. Convention de Stage : Avant de commencer le stage, assurez-vous d’avoir une « Convention de stage ». Il s’agit d’un accord tripartite entre le stagiaire, l’établissement d’enseignement et l’employeur. Il décrit les objectifs, les tâches, la durée et la rémunération du stage. Ce document est indispensable pour tous les stages en France, quelle que soit la nationalité du stagiaire.

  2. Carte européenne d’assurance maladie (CEAM) : Avant de quitter votre pays d’origine, demandez la CEAM. Cette carte vous permet de bénéficier d’une couverture pour les soins de santé dont vous pourriez avoir besoin pendant votre séjour en France. Il s’agit d’un accord de réciprocité entre les pays de l’UE. Vous bénéficierez donc des mêmes conditions et du même coût de santé que les ressortissants français.

  3. Hébergement : Trouvez un endroit où loger. Qu’il s’agisse d’un appartement loué, d’un logement étudiant ou d’autres formes de logement, il est essentiel d’avoir une adresse fixe. Cela sera nécessaire pour toutes les tâches administratives ou si vous décidez d’ouvrir un compte bancaire en France.

  4. Compte bancaire : Bien que cela ne soit pas obligatoire, il peut être utile d’ouvrir un compte bancaire français, surtout si votre stage est rémunéré. Cela facilitera les transactions et pourrait être nécessaire pour recevoir votre rémunération.

  5. Restez informé : Bien que les citoyens de l’UE aient le droit de vivre et de travailler en France sans permis supplémentaire, il est toujours bon de se tenir informé de tout changement de réglementation ou d’exigences. Vérifiez auprès des autorités locales ou de votre employeur que vous disposez de tous les documents nécessaires et que vous êtes en conformité avec toutes les réglementations locales.

  6. Intégration : Familiarisez-vous avec la culture, la langue et les coutumes locales. Cela vous permettra non seulement d’améliorer votre expérience de stage, mais aussi de mieux vous intégrer dans l’environnement de travail français.

Citoyens non-européens

Pour les ressortissants de pays tiers qui souhaitent effectuer un stage dans les paysages pittoresques de la France, il est essentiel de comprendre l’évolution des exigences en matière de visa. La France, avec son riche patrimoine culturel, ses universités de renommée mondiale et son marché du travail dynamique, en attire plus d’un. Toutefois, pour véritablement saisir ces opportunités, il convient de bien connaître les subtilités juridiques.

L’essentiel sur les visas: Les ressortissants de pays tiers qui souhaitent effectuer un stage en France ont besoin d’un visa spécifique. Le visa « stage étudiant » reste le choix le plus répandu. Ce visa est soumis à l’approbation préalable du ministère français du Travail (DIRECCTE). La demande de visa s’accompagne généralement d’une convention de stage, d’une preuve de fonds suffisants, d’un billet de retour et d’autres documents pertinents.

Les types de visas les plus courants pour les stages:

  1. Visa de stage pour étudiants: Conçu pour les étudiants qui souhaitent acquérir une expérience pratique dans leur domaine d’études. Ce visa nécessite une convention de stage entre l’étudiant, l’établissement d’enseignement et l’entreprise d’accueil.
  2. Visa de travail temporaire: Convient aux personnes à la recherche d’un stage ou d’une mission de courte durée. L’entreprise d’accueil en France sponsorise généralement ce visa.
  3. Visa de long séjour pour études : Pour ceux qui suivent des programmes d’études prolongés en France, ce visa permet également aux étudiants d’effectuer des stages dans le cadre de leur programme d’études.
  4. Visa de formation professionnelle: Conçu pour les personnes souhaitant suivre une formation professionnelle ou se spécialiser dans leur domaine, souvent parrainé par l’organisme d’accueil en France.

Autorisation de travail (Work Permit) : Outre le visa, un permis de travail est indispensable. Il incombe généralement à l’entreprise d’accueil de s’en assurer auprès de la DIRECCTE avant le début du stage. Ce processus s’étend généralement sur une période d’environ deux mois.

Aperçu de la sécurité sociale : Les titulaires du visa « étudiant-stagiaire » sont également bénéficiaires du système de sécurité sociale français. L’organisme d’accueil doit déclarer le stagiaire à l’URSSAF, l’organisme de contrôle des cotisations de sécurité sociale.

Nouvelles perspectives pour 2023:

  • Exemptions de visa: Certains ressortissants de pays tiers peuvent bénéficier d’une exemption de visa en raison de leur nationalité. Ces exemptions sont généralement accordées pour des visites de courte durée et l’éligibilité dépend de facteurs tels que la citoyenneté, l’objet de la visite et la durée du séjour.

  • Processus de demande: L’ère numérique a simplifié les demandes de visa, de nombreuses procédures étant désormais effectuées en ligne. Ce passage au numérique garantit la clarté et la commodité, mais la précision reste primordiale.

  • Autres considérations: L’assurance maladie n’est pas négociable pour les ressortissants de pays non membres de l’UE en France. En outre, pour ceux qui cherchent à travailler ou à étudier, la maîtrise de la langue française peut être un atout important.

La France regorge de perspectives de stages dans divers secteurs. Cependant, pour les citoyens non européens, le voyage implique de naviguer dans un labyrinthe juridique aux multiples facettes. Bien que ce guide offre une compréhension de base, il est prudent de consulter un expert juridique ou l’ambassade ou le consulat compétent pour obtenir des conseils personnalisés et actualisés.

Visas de travail français

Réglementation du travail pour les étrangers
UE / NON UE
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Questions fréquemment posées

Non, les citoyens de l’UE, de l’Espace économique européen (EEE) et de la Suisse n’ont pas besoin de visa ou de permis de travail pour effectuer un stage en France.

Oui, si le stage dure plus de deux mois, la loi française exige que le stagiaire reçoive une rémunération minimale. À partir de 2023, ce montant est fixé à 3,90 euros par heure.

Oui, tous les stagiaires doivent avoir une « convention de stage », qui est un accord entre le stagiaire, l’établissement d’enseignement et l’organisation d’accueil.

Oui, si le stage dure plus de deux mois, la loi française exige que le stagiaire reçoive une rémunération minimale. À partir de 2023, ce montant est fixé à 3,90 euros par heure.

La durée totale, y compris les éventuelles prolongations, ne peut dépasser la limite de six mois au cours d’une année.

Oui, les étudiants non ressortissants de l’UE peuvent effectuer des stages en France, mais ils doivent obtenir un visa spécifique, généralement le visa « Stage étudiant ». Ils auront également besoin d’un permis de travail.

Oui, les stages d’une durée supérieure à deux mois doivent offrir une rémunération minimale au stagiaire. À partir de 2023, ce montant est fixé à 3,90 euros par heure.

La convention de stage est un accord tripartite entre le stagiaire, l’établissement d’enseignement supérieur et l’organisme d’accueil en France. Il définit les objectifs, les activités, la durée et la rémunération du stage, entre autres.

Selon le code du travail français, un stage ne doit pas excéder six mois au sein d’un même organisme, qu’il soit continu ou réparti sur l’année.

L’entreprise d’accueil est généralement responsable de l’obtention de l’autorisation de travail auprès du ministère français du travail (DIRECCTE) avant le début du stage.

Oui, les ressortissants de pays tiers titulaires d’un visa « étudiant-stagiaire » sont également couverts par le système de sécurité sociale français. L’organisme d’accueil doit déclarer le stagiaire à l’URSSAF, l’organisme français chargé du recouvrement des cotisations de sécurité sociale.

La procédure implique généralement de fournir une convention de stage, une preuve de fonds suffisants, une preuve du billet de retour, entre autres documents. Les conditions spécifiques peuvent varier, il est donc préférable de vérifier auprès de l’ambassade ou du consulat de France dans votre pays d’origine.

La procédure dure généralement deux mois. Il est donc important d’entamer ce processus bien avant la date prévue pour le début du stage.

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